Depuis sa création, les activités de IJASRA ont recoupé un certain nombre de domaines, y compris le service de diffusion de contenu, la recherche sur l’efficacité de la diffusion en libre accès, ainsi que dans l’éducation et la formation. L’objectif général de IJASRA est de contribuer à l’avancement des connaissances, à la diffusion et au partage des informations relatives aux enjeux et défis contemporains du continent africain. Aussi, IJASRA favorise-t-elle dans ses différentes activités de publication, la liberté de pensée, d’expression et de communication et, finalement, défend par son accès libre et par son mode de diffusion, l’accès à l‘éducation et à l’information pour tous. Dans l’optique du développement d’une science citoyenne, IJASRA :
- participe à la mobilisation du savoir au service du développement durable, à fournir des outils pour permettre aux sociétés de faire face aux nouveaux défis sociaux et éthiques et à édifier des sociétés du savoir grâce à l’information et la communication.
- se veut être un espace de diffusion gratuite pour promouvoir les publications en libre accès pour les chercheurs qui, autrement, ne disposeraient peut-être pas de ressources suffisantes pour les faire connaître au public;
- voudrait réduit les barrières technologiques et financières à l’acquisition de connaissances en permettant un libre accès, indépendamment des frontières géographiques, technologiques ou financières;
- cherche à améliorer la visibilité de l’Afrique, c’est-à-dire vulgariser les publications du/sur le continent, en permettant à leurs auteurs de participer à des activités de recherche et de connaissances générales et en augmentant ainsi leur impact et leur crédibilité;
In fine, son objectif général est de diffuser et de communiquer la connaissance pour mieux éduquer, de permettre à des chercheurs juniors et seniors de diffuser leurs résultats de recherche et de créer un espace de discussion. Si cette revue savante vise surtout les milieux universitaires, elle présente également les travaux de chercheurs des secteurs public, parapublic et travaillant dans des instances internationales, dans des instituts de recherche indépendants, des bureaux de consultants privés et des organisations non gouvernementales (ONG).
Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques de la revue sont :
- Offrir une interface pour la publication des résultats des recherches sur les enjeux de développement en Afrique ;
- Faire office de centre de ressources en donnant accès de l’information scientifiquement validée et structurée ;
- Partager les connaissances, les données, les informations et les résultats de recherche tant universitaires que techniques acquis en laboratoire ou sur le terrain ;
- Promouvoir l’échange et la diffusion de l’information ainsi que l’intégration des connaissances sur la résolution des problèmes contemporains majeurs afin de favoriser le développement viable et durable du continent ;
- Favoriser le développement d’un réseau scientifique entre les intervenants francophones et anglophones afin de promouvoir une approche systémique et multidisciplinaire de gestion globale des problèmes du continent ;
- Développer les compétences et renforcer les capacités des chercheurs en terme de diffusion de la recherche ;
- Favoriser des débats sur des sujets spécifiques en lien avec des enjeux et défis régionaux.
Ainsi donc, en tant que médium de publication électronique à but non lucratif, la revue IJASRA s’engage à fournir un accès libre à des articles de recherche de qualité publiés en Afrique. La mission fondamentale de IJASRA est de réduire le déficit de connaissances Sud-Nord, pour une compréhension globale de l’éducation, de la recherche, de l’économie, de la santé, de la biodiversité, de l’environnement, de la conservation et du développement international. Cette « science perdue » prive la communauté scientifique mondiale de nombreuses connaissances essentielles issues des savoirs endogènes, de la recherche locale et régionale en Afrique. Dans de nombreuses disciplines – telles que la médecine tropicale, les maladies infectieuses, l’épidémiologie, la biodiversité, les sciences de l’environnement, le développement international, les sciences politiques, la littérature, la musique, tous les domaines de l’ingénierie – une telle déperdition de savoirs et connaissances peut avoir de lourdes conséquences sur le positionnement ou repositionnement du continent africain au sein de la géopolitique mondiale.