Conversations on Urban Health
‘’ ISUH should emphasize three main products: (1) development of research capacity – transdisciplinary research; (2) serve as a hub for existing and future thematic networks – global and regional; and (3) support project-specific working groups’’ Lire …Read more
PROFESSOR H.BLAISE NGUENDO-YONGSI, PHD
Nouveaux arrivants en Ontario : leur lutte pour rester enseignants
Blaise Nguendo-Yongsi est le premier président de l’Association ontarienne des professionnels de l’éducation de la diversité (AOPED), née cet automne.
« ON VEUT REPRÉSENTER LES INTÉRÊTS DES ENSEIGNANTS DE LA DIVERSITÉ »
[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :
L’enseignant franco-ontarien, Blaise Nguendo-Yongsi est le président de l’Association ontarienne des professionnels de l’éducation de la diversité (AOPED).
LE CONTEXTE :
Créée en septembre, l’AOPED veut donner une voix aux enseignants noirs ou immigrants qui travaillent dans les conseils scolaires de langue française. Car plusieurs estiment ne pas être écoutés ni respectés au sein de l’Association des enseignants et des enseignantes franco-ontariens (AEFO). Une controverse a notamment éclaté au sein du syndicat après la présentation, lors de l’assemblée générale annuelle 2019, des résultats d’un sondage mené auprès de plus de 1 000 membres et dans lequel plusieurs d’entre eux, issus de la majorité, semblaient douter des qualifications du personnel immigrant. Le syndicat s’était ensuite défendu en parlant d’un « malentendu regrettable ».
Des enseignants de la diversité s’associent pour se distancier de l’AEFO
Un groupe d’enseignants franco-ontariens a créé l’Association ontarienne des professionnels de l’éducation de la diversité (AOPED). Ces derniers jugent que l’Association des enseignants et des enseignantes franco-ontariens (AEFO) ne les représente pas adéquatement. L’AEFO se défend et affirme défendre l’intérêt de l’ensemble de ses membres.
Blaise Nguendo Yongsi a été élu président de l’AOPEDAssociation ontarienne des professionnels de l’éducation de la diversité. Il affirme que, depuis 2019, lui et de nombreuses personnes noires ou immigrantes qui travaillent au sein des conseils scolaires francophones en Ontario ne se sentent ni respectés ni écoutés par le syndicat qui doit les représenter.

